Trouver son accomplissement en dehors du travail ?

Modifié par Margot_dns

Le développement de l'automatisation du travail, à partir du XIXe siècle, est historiquement allé de pair avec une diminution progressive du temps consacré au travail. Ainsi, en 1840, la durée moyenne du travail est de 12 à 15 heures par jour, six jours sur sept, alors qu'elle est aujourd'hui de 35 heures par semaine, ce qui représente 7 heures quotidiennes, cinq jour sur sept.

Cette diminution du temps de travail se double d'une diminution de la pénibilité du travail dans l'ensemble, même si un certain nombre de métiers demeurent physiquement pénibles et juridiquement reconnus comme tels (permettant une réduction du temps de travail à l'échelle de la vie active du travailleur, qui peut prétendre de ce fait à une retraite anticipée).

La conjonction de ces deux facteurs fait que les hommes disposent de plus en plus de temps libre, en même temps qu'il leur reste plus de forces pour en faire quelque chose.

Aussi, même si la "réussite professionnelle" demeure une composante importante de l'idée de vie réussie, il n'en reste pas moins de le loisir, ce temps libéré de la charge du travail, apparaît comme le lieu où s'épanouir et se "faire plaisir".

Source : https://lesmanuelslibres.region-academique-idf.fr
Télécharger le manuel : https://forge.apps.education.fr/drane-ile-de-france/les-manuels-libres/philosophie-terminale ou directement le fichier ZIP
Sous réserve des droits de propriété intellectuelle de tiers, les contenus de ce site sont proposés dans le cadre du droit Français sous licence CC BY-NC-SA 4.0